Le colloque s’est tenu du 30 avril au 2 mai 2025
Université de Moncton, Campus de Moncton
Pour tout renseignements : printempshep@umoncton.ca
L’École des Hautes études publiques, en collaboration cette année avec la Chaire Senghor en Francophonies comparées de l’Université de Moncton, a organisé 3 journées de rencontres scientifiques, d’activités culturelles et de débats autour « des francophonies dans tous leurs états ».
L’objectif de ces rencontres a été d’explorer les francophonies sous toutes leurs coutures, et prendre la mesure de la grande diversité qui entoure nos communautés francophones, d’ici ou d’ailleurs !
Durant ces 3 jours nous avons commencé par « mettre la table » des débats par des plénières sur la francophonie scientifique, la place des francophonies dans un monde bouleversé, ou la reconnaissance des francophonies d’ici après la modernisation des législations linguistiques au Canada.
Ensuite, il y a eu une trentaine d’ateliers et d’activités culturelles et artistiques qui ont ponctué les matinées et les après-midis, sur des thèmes aussi variés que la Caravane des arts, le Congrès mondial acadien, les francophonies africaines, le rôle de l’histoire orale, la place des mobilités, le français en Acadie, le pouvoir politique en Acadie, la francophonie internationale, les francophonies « éparses », les relations internationales à l’ère de Trump 2 et bien d’autres thèmes.
Les intervenants ont été des chercheuses et des chercheurs de l’Université de Moncton, bien-sûr, mais aussi l’Université Sainte-Anne, de Lyon3, Paris2, Poitiers en France, Timisoara en Roumanie, Yaoundé au Cameroun, Louisiane aux États-Unis, du Japon, de Hongrie et d’ailleurs. Sociologues, juristes, politologues, économistes, ils pourront dialoguer avec les participant.e.s et les acteurs de terrain grâce à la présence de nos partenaires qui, eux aussi, prendront la parole et parmi eux la SNA, la SANB, la FCFA…
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu se déplacer, un atelier virtuel a été proposé, avec plusieurs chercheuses et chercheurs du Japon, de France et d’ailleurs, qui ont fait état des francophonies contrastées et d’un contexte politique international bouleversé.
Il s’agissait ici, ensemble, d’explorer ces francophonies d’ici et d’ailleurs et de tenter, par la multiplication des regards croisés, de mettre en valeur le rôle des langues comme espaces d’échanges, de communications et de partages, au cœur des fabriques du lien social… et scientifique.
L’enjeu de telles rencontres était d’autant plus grand dans un monde où les mutations contemporaines transforment radicalement les repères, où les technologies nous promettent une hyperconnexion permanente, en nous confrontant pourtant toujours plus aux dissociations, défiances, brutalisations des échanges qui touchent aussi cette « francophonie » définie autour d’une langue dont le « commun » est de plus en plus questionné, sinon dénié. Le colloque se voulait un lieu de débats, d’échanges et de partage de savoirs sur les francophonies dans une perspective comparative et décloisonnée, à travers des approches et des disciplines tout aussi contrastées que nos francophonies !
Les francophonies sont un objet de recherche (encore) à découvrir et explorer et qui peut nous interpeller toutes et tous.
Un tel événement n’aurait pas été possible sans le soutien, la participation et l’intérêt de plus d’une vingtaine d’organismes, facultés, universités, institutions : Acfas-Acadie, Bureau du Québec dans les provinces atlantiques, Centre de recherche sur la langue en Acadie (CRLA), Chaire de recherche du Canada sur les minorités francophones et le pouvoir, Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales – Observatoire Nord-Sud, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Consulat général de France à Moncton, Département d’arts dramatiques de l’Université de Moncton, Direction Francophonie internationale et multilatérale (GNB), Faculté des arts et des sciences sociales de l’Université de Moncton, Faculté des études supérieures et de la recherche (FESR) de l’Université de Moncton, Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA), Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), Institut des études acadiennes (IEA), IPAG de Poitiers, Projet d’histoire orale : Témoins d’une époque charnière, Réseau international des Chaires Senghor de la Francophonie, Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), Société Nationale de l’Acadie (SNA), Théâtre Gauche (Parler mal), Université de Moncton.
Merci à elles et eux, et à toutes celles et tous ceux qui ont participé !!